Zeta-1 : année zéro

2061. Petra, 13 ans, a obtenu une place dans l’un des trois vaisseaux spatiaux américains qui doivent quitter la Terre avant sa collision fatale avec la comète de Halley. Accompagnée de ses parents et de son petit frère, elle embarque en direction de Sagan, une planète jugée viable. L’équipage chargé de veiller sur eux les plongent dans un sommeil artificiel de 380 ans, la durée du voyage. Quand Petra se réveille au milieu d’individus pareils à des clones, elle est la seule à se souvenir du passé et comprend alors que l’équipage a profité du trajet pour effacer la mémoire des passagers ! Leur dessein ? Établir une société uniforme et disciplinée au service du Collectif…
Petra qui rêve depuis toujours de devenir conteuse, parviendra-t-elle par ses récits à raviver la mémoire de ses compagnons, à leur redonner le goût de la vie et de la culture et, ainsi, à sauver l’humanité ?

Un roman de science-fiction haletant, n° 2 de la New York Times bestseller list et n° 1 de la Indie bestseller list.

  • Couverture de Romane Granger
  • # # # #
  • À partir de 11 ans
  • broché ● 14,5 x 20 cm ● 388 pages
  • EAN : 9782330187101 ● 16,90 €
● Chez mon libraire*
« Lita se sert encore une rasade. Elles entrechoquent leurs tasses en terre cuite, boivent une lampée et s’adossent, épaule contre épaule, contre le pacanier centenaire de tía Berta.
C’est l’image que je garderai d’elles.
Avant que mes parents soient sélectionnés, beaucoup de gens pillaient déjà les magasins. Quand j’ai demandé à maman pourquoi ils prenaient cette peine alors que tout aurait bientôt disparu, les larmes lui sont montées aux yeux.
— Les gens ont peur. Cela en pousse certains à faire ce dont ils ne se seraient jamais crus capables. Nous sommes mal placés pour juger qui que ce soit.
Je ne comprends toujours pas comment certains peuvent rester si calmes pendant que d’autres saccagent tout. Je devrais être heureuse que mes parents aient été choisis pour aller sur Sagan, la nouvelle planète. Au lieu de ça, j’ai la même impression que si on m’avait donné la dernière gorgée d’eau sur Terre, et que je l’avalais devant tout le monde.
Je lève les yeux vers la comète, et je fais la grimace. Je te hais ! »