Une souris nommée Miika

Miika est une souris tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Elle aime manger du fromage et passer du temps à Lutinbourg avec son ami Nikolas (le garçon nommé Noël) qu’elle a accompagné dans le Grand Nord pour retrouver son père. Tout allait bien jusqu’à ce que Miika fasse une chute lors d’un vol sur le dos du renne Éclair. Heureusement elle est sauvée par Tite Nouch la lutine. Mais être l’objet d’un sortilège magique n’est pas sans conséquence ; Miika se retrouve en possession de pouvoirs qu’il faut apprendre à maîtriser ! Cette nouvelle donne à sa camarade souris Bridget l’idée de l’un de ces plans dangereux dont elle a le secret : aller dérober le délicieux fromage Ourga-Bourga. Le seul hic : il est fabriqué par les trolls…

Nous plongeant à nouveau dans l’univers de sa trilogie à succès, Matt Haig met en scène des souris et des hommes (mais encore plus de souris !). Résultat : un roman que les 8 ans et + ne lâcheront pas avant de plonger ou de se replonger ensuite dans la trilogie du garçon nommé Noël, aujourd’hui adaptée en film.

  • Traduit de l'anglais (G-B) par Valérie Le Plouhinec
  • Illustrations de couverture de Chris Mould
  • Collection Fiction 9-12 • Série Noël
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  • À partir de 8 ans
  • relié ● 14,5 x 20 cm ● 260 pages
  • EAN : 9782330157333 ● 12,90 € ● 2021
● Chez mon libraire*
L’une des souris s’appelait Miika. Son pelage brun était semé de miettes de champignon, sur la poitrine et le ventre. Contrairement à son amie, Miika aimait bien les lutins, les rennes et les fées de Lutinbourg.
« Je suis contente de t’avoir trouvée, dit-elle en regardant au loin, entre les arbres saupoudrés de neige.
– Et pourquoi donc, Miika ? » demanda la souris plus ébouriffée, qui avait de la boue sur les poils et du givre sur les moustaches. Celle-là s’appelait Bridget la Brave. Bon, en fait, elle s’appelait juste Bridget, mais elle obligeait Miika (et tout le monde) à l’appeler Bridget la Brave. Elle était comme ça, Bridget.
« Parce que je ne me sens plus seule. J’ai enfin trouvé quelqu’un comme moi. »
Bridget la Brave eut un petit rire. Elle regarda au-delà des grands pins, en contrebas, vers les maisons colorées du village des lutins qu’elle haïssait tant. « Tu n’es pas comme moi, Miika.
– Et pourquoi donc ?
– Eh bien… Moi, je suis Bridget la Brave. Je n’ai peur de rien. Contrairement à toi. Ça fait déjà une différence. »